Il a des battements d’ailes vibratoires si rapides que l’on ne voit que le reflet de ses couleurs métalliques.
Il arrive d’un trait, rectiligne, venu l’on ne sait d’où.
Il s’arrête tout aussi subitement, devant une fleur d’hibiscus épanouie.
Il fait du sur-place un moment, plonge son bec tout au fond du calice, son bec qu’il a fin et recourbé vers le bas.
Les battements de ses ailes s’accélèrent.
Il suce le suc de la fleur.
Il prend du recul ... Eh oui, il peut voler à reculons!
J’ai eu la chance, un jour, de libérer un colibri qui était prisonnier d’une toile d’araignée, dans la haie de mon jardin ...
Le nid du colibri tiendrait dans un petit verre à liqueur ... Sans doute pas tout à fait dans un dé à coudre.
12.01.07
dimanche 2 septembre 2007
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